Akli Tadjer a reçu le prix populiste 2006 pour son roman Bel-Avenir, éditions Flammarion.
Résumé de l’ouvrage :
Bel-Avenir ? Une cité HLM en lisière de nulle part. Qui vivaient là ? Une flopée de Noirs, d’Arabes dont Omar Boulawane et Godasse, le seul Blanc de ces barres de béton brut. Omar et Godasse, une belle paire d’amis qui se sont perdus de vue lorsqu’on a rasé leur Bel-Avenir.
Devenus de vieux trentenaires, ils font le point. Godasse est resté un beau gosse qui vend ses charmes à de grandes bourgeoises finissantes. Omar, le narrateur, vient d’être engagé dans un journal sur des critères qui n’ont rien à voir avec ses talents et qu’on qualifie désormais de «discrimination positive». Aïe ! C’est là que tout dérape. Pour une fois que sa tête de métèque l’aide à décrocher du boulot…
Bel-Avenir est un roman trépidant, cruel, drôle, où l’on se coltine sans retenue à son sort, où l’on croit toujours aux miracles de demain. Bel-Avenir est aussi un roman d’amour. Omar tombe fou amoureux d’Angélina, petite fleur du Burkina. Mais surtout, Bel-Avenir est un conte de fées social qui pourrait commencer par : «Il était une fois Omar Boulawane…»